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Il était une fois, Morlanwelz

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En collaboration avec deux autres étudiantes, le projet soulevait des questions architecturales au travers de l'anthropologie. L'essence du projet a débuté par la définition et la recherche de Lieux infinis. Ce concept se rattachant par la suite au sein de l’entité de Morlanwelz, en Belgique, celle-ci regroupant trois villes ; Morlanwelz, Carnières et Mont-Saint-Aldegonde. 

 

Après plusieurs recherches et références prises en compte comme les travaux des collectifs, trois concepts directifs ont construit la définition ; le récit, la transmission et l'imagination.  

En effet le travail collectif et participatif ont retenu notre attention, la transmission des connaissances mais aussi des récits personnels, permettant ainsi de découvrir les moeurs, les formes sociétés et les centres urbains de toute nature. 

Nous sommes donc arrivées à la définition qu'un Lieu infini est la pratique du récit au travers de sa transmission de génération en génération. Le récit nait toujours d’un lieu et nourrit l’imaginaire.

L’échange de personne en personne l’enrichit à chaque étape de leur propre expérience vécue, le rendant infini.

Récit

Imaginaire

Transmission

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Il peut être une histoire réelle ou irréelle, Il suscite l’imagination de la personne à qui il est raconté. Il est toujours rattaché à un lieu. 

Il se perd de plus en plus, la société formate notre esprit. Nous avons alors besoin d’une forme d’hétérotopie, un lieu sans lieu pour pouvoir s’évader dans notre imaginaire. 

Elle rend le récit infini. Une histoire racontée se colore de l’imaginaire de chaque personne qui la transmet et varie inlassablement selon l’interprétation de chacun. 

Nous avons rencontré plusieurs personnes qui nous ont relaté leurs vécus dans l'entité de Morlanwelz et nous nous sommes rendues compte que la majorité d'entre elles distinguaient les 3 villes de l'entité, et n'appartenaient pas à un ensemble. Par ailleurs chaque histoire racontée nous orientait vers des lieux. différents. Cependant elles demeuraient trop peu connues de tous, comme effacées avec le temps.

Ces récits sont une matière qu'il faut pouvoir transmettre.

Notre objectif a alors été de dynamiser ces lieux dont l’histoire est oubliée pour les ré-introduire dans la mémoire collective par la transmission intergénérationnelle afin de créer l’idée d’une entité globale dans l'esprit des habitants. 

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Pour cela un premier pas a été de créer des cartes postales dont les images représentaient un lieu dans le passé et le présent. Au dos de chacune de ces cartes, un texte décrivait l'histoire du lieu. L'idée était que chacune d'entre elles seraient partagée à la population et exposée afin de susciter la curiosité de chacun.

Dans un deuxième temps nous avons créé des dispositifs mobiles qui permettent le partage et l’échange entre personnes, la transmission intergénérationnelle ainsi que la récolte de récits, d’objets et l'exposition de ces cartes postales. Ils se glissent dans la vie de l’entité afin de recueillir des réactions instantanées et présenter le projet dans les trois villes. ​

Ils se retrouvent dans les lieux publics tels que les marchés, mais aussi lors d'événements tels que le carnaval. 

Ils se déplacent aussi dans tous les lieux des récits afin de les mettre en évidence.

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Le point de départ et d'arrivée des dispositifs se trouve à la place Gonzales Decamps, rebaptisée "Place des souvenirs". Le choix de cette place était du à sa localisation, car elle se trouve au milieu de l'entité, mais également du fait de son histoire particulière.

En effet, c'était l'emplacement d'une grande église qui a été détruite. Sa destruction a fait beaucoup de bruit à l'époque et pourtant aujourd'hui très peu de personnes en connaissent l'existence. 

Aujourd'hui cette place est inactive, oubliée. Le projet de réaménagement à pour ambition de rendre la place dynamique, vivante et agréable pour tous les habitants, en y intégrant en plus des mémos, des espaces verts, des activités et du mobilier urbain. 

Nous avons eu la volonté de marquer le tracé de l'ancienne église par des changements de matériaux au niveau du sol et notamment par un banc, retraçant le choeur.

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Inspiré d'un casse tête chinois, chaque partie s'emboîte les unes dans les autres. Une fois que les mémos ont atteint leur capacité maximum d'objets, ils se ferment sur une période de 50 ans, tel une boîte renfermant de nombreux trésors témoins d'un temps passé. Ils retournent à la Place des souvenirs et deviennent une toile d'expression pour l'art communautaire.

A la fin de cette période le coffre est réouvert lors d'un évènement et le processus recommence. Les objets conservés sont rendus aux propriétaires ou à leurs héritiers, en échange d'un nouvel objet et d'un récit. 

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En parallèle, un site internet a été créé afin d'informer la population du projet en cours. On peut y retrouver notamment les histoires et lieux recensés, les cartes postales etc. Les habitants ont aussi la possibilité d'envoyer leurs récits, rien ne s'arrête, la transmission est continuelle. 

Ce site est diffusé à la population notamment par le biais d'un QR code qui peut se retrouver sur les mémos.

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